Pasteur présent, père absent

Dans cet article nous parlerons d’une blessure qui ne se voit pas à l’œil nu, mais qui façonne profondément une vie : l’absence physique et émotionnelle du père au sein du foyer, et plus particulièrement dans le contexte pastoral.
Il s’agit ici d’explorer les conséquences de cette absence sur notre vie en tant qu’enfant de pasteur, nous qui grandissons parfois avec un père investi dans le ministère… mais indisponible à la maison.

Et si ce masque… c’était moi ?

Être enfant de pasteur, ce n’est pas une identité, une étiquette qu’on choisit : C’est une réalité qu’on hérite – dans la majorité des cas – dès la naissance – souvent – belle, mais parfois lourde à porter, un rôle à jouer, parfois même une posture à tenir.

Pourquoi ton enfance n’était pas ‘normale’ (et c’est ok de le dire)

Si tu as grandi dans une maison de pasteur, tu sais.
Tu sais ce que ça fait de toujours devoir bien paraître. De sourire quand à l’intérieur, ça bouillonne. De se sentir responsable de l’image de sa famille, de l’église… parfois même de Dieu. T’as grandi entre deux mondes : celui de la foi, des responsabilités, des attentes… et celui de ton vécu d’enfant, parfois mis de côté.